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Feradia's Legends
Feradia's Legends
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16 février 2007

Épisode 1 : Tout commença par un rêve...

 

Des corps, des centaines de corps morts juchaient sur le sol. En une seule courte nuit, des milliers de gens massacrés pour on ne sait quelle raison. L'ancien paisible village d'Okarhum s'était transformé en bain de sang. Sur la place centrale, où des maisons brulaient sous le poid des flammes, se tenait seul un jeune garçon de 5 ans, seul survivant. Il avait les cheveux bruns et les yeux verts larmoyants. Le petit versait ses larmes sur le corps inerte d'un homme qui avait subit une mort brusque et fatale. On pouvait facilement dire que la dépouille était celle du père de l'enfant tant la ressemblance était flagrante. Les pleurs du garçon étaient tellement puissants qu'ils auraient été capable d'éteindre les flammes qui ravagaient Okarkhum. Le petit se détourna du corps lorsqu'il entendit les hennisements puissants d'un grand cheval couleur noir de jais. Ses sabots piétinaient les cendres et les habitants vivants quelques heures plutôt. Le cavalier qui chevauchait la bête était comparable au diable en personne. Il était vêtu d'une armure noire comme sa monture avec un casque d'acier qui cachait son visage. Une épée massive au profil dangereux se tenait à sa ceinture épaisse. Même si le gamin ne pouvait pas voir les yeux de l'homme, il se sentait épié et examiné. La présence seule du guerrier écrasait le garçon contre le sol. Comment une telle force était-elle possible?  L'homme descendit de son cheval puis tendit sa main imposante vers son arme.  Dans un bruit de froissement métallique, il sortit sa longue épée de son fourreau dont la lame luissait à la lumière dégagée par la pleine lune. Il brandit la pointe de l'arme tranchante au dessus de la tête du gamin. Il souleva l'arme dans les airs pour l'abbatre sur la tête du survivant. Au moment où la dernière larme du jeune enfant allait s'écouler,  un éclair frappa la main du guerrier qui lâcha son arme sous la douleur. L'homme qui semblait si fort émit un énorme cri de douleur et le petit aux yeux étonnés vit la main brûlée de celui qui devait le tuer. Derrière le cavalier se tenait un vieil homme dont l'âge devait dépasser facilement les 100 ans. Ce dernier appuya sa main sur l'épaule du souffrant et déclara sur un ton autoritaire « Part Avezlan! Le temps viendra, pour l'instant lâche-le. » Le combattant émit un grognement plaintif et remonta sur son cheval. Il disparut avec sa monture dans la nuit noire qui ne semblait jamais finir pour le petit pleurnichard. Le vieillard s'approcha lentement mais sûrement du garçon, et d'un air amical, il lui tendit la main.


Itaki Okuho, 15 ans, se réveilla pour la cinquième fois dans la semaine en sursaut. Il avait chaud et de la sueur perlait sur son front. Pour la cinquième fois dans la semaine, il avait fait le même rêve, celui où dix ans passés, son village avait été brûlé et d'où il était le seul survivant. L'adolescent ayant un caractère généralement optimiste préférait ne pas se rappeler de tels souvenirs. De plus aujourd'hui était une belle journée car il allait, durant l'après-midi s'entraîner avec son meilleur ami, Azuri. Le jeune homme cerné par cette courte nuit de léger sommeil poussa ses draps et descendit de son lit se dirigeant vers la salle de bain. Après s'être lavé le visage il regardait par la mince fenêtre au dessus du lavabo. Le soleil était déjà loin dans sa course céleste, il devait donc être presque midi. Des oiseaux chantaient d'attirantes mélodies dont la qualité n'arrivait pas à percer la fatigue d'Itaki. Il enleva son pyjama pour enfiler son éternel habit de combat. Le garçon prit son épée en bois déposée sur sa table de chevet et se dirigea vers la salle d'entraînement où l'attendait son maître. Cela faisait maintenant 10 ans qu'Itaki vivait dans cette étrange maison dans les bois. Elle était immense et pourtant seul Itaki et son enseignant y vivait. En traversant les dalles de pierres qui jonchaient le sol du jardin centrale, l'adolescent se remémorait la phrase dite par le vieil homme dans son rêve; « Part Avezlan! Le temps viendra, pour l'instant, lâche-le! ». Qu'est-ce que cela signifiait? Depuis si longtemps il se posait la question et depuis longtemps, aucune réponse n'était venue. En arrivant devant la salle d'entraînement, Itaki tira la porte qui coulissa lentement sans aucun bruit. Devant lui se tenait, assis les jambes croisées sur une roche, son maître, le vieil homme du rêve. Selon les dires de son enseignant, nommé Jikashu, lors de la tragédie de son village 10 ans auparavant, il l'avait sortit des flammes sauvant la vie au petit garçon. Après cette péripétie, il l'avait recueillit chez lui comme son propre fils. C'était Jikashu qui lui avait appris la grande partie des choses sur cet étrange monde qu'est Feradia. Le vieillard lui avait aussi apprit le maniement de l'épée.
« Bonjour maître, déclara le garçon en refermant la porte coulissante derrière lui.
-Tu es bien en retard ce matin Itaki, lui repondit Jikashu sur un air irrité. Cette nuit j'ai cru entendre des cris venant de ta chambre, toujours le même rêve qu'il y a 10 ans?
Itaki hésita quelques secondes avant de vouloir entrer dans le sujet, l'adolescent n'aimait pas parler de son passé ou des choses qui le perturbaient.
-Oui maître...
-Je vois, répondit le vieil homme en abaissant ses sourcils, ce qu'il fait habituellement lorsqu'il décide d'arrêter une conversation. Puis reprenant sur un ton autoritaire;
-Alors commençons l'entraînement pour ce midi!
Jikashu se leva debout puis pris son bâton qui lui servait autant comme appui que dans les combats. Malgré son âge avancé, le professeur d'Itaki était en excellente forme et ses réflexes incroyablement développés.
-Nous allons continuer de pratiquer l'Eletaï que je t'ai appris il y a de cela quelques jours.
Dans les territoires de Feradia, où se situe notre histoire, il y existe trois différentes catégories de techniques de combat. Premièrement, il y a les Eletaïs. Ce sont des techniques de combats généralement utilisées pour le combat au corps à corps. On peut diviser ces techniques en trois catégories: force,technique et aura. Pour les techniques de force et de technique l'énergie que l'on puisent habituellement en exerçant quelquonque mouvement tels que manger, marcher ou encore dormir est concentré à un endroit ou plusieurs et elle est ensuite modifier pour créé une technique qui sera expulsée contre l'ennemi. Les Eletaïs d'aura fonctionnent différemment, pour les effectuer, on génère une grande masse d'énergie autour de notre corps plutôt que d'expulser l'énergie, on la conserve pour produire différents effets sur l'organisme. Comme une armure, ou encore la guérison de blessures. Certaines personnes ne sont aucunement capable d'effectuer des Eletaïs et pour exercer ces techniques, il faut beaucoup de pratique. Les deux autres catégories de techniques sont les Kalataïs et les Summonaïs mais je ne vais pas en parler pour l'instant.
-Maintenant Itaki, utilie ton Eletaï «Griffe du démon» et si tu parviens à me faire lâcher mon bâton, tu pourras dîner! Attaque moi avec l'esprit de victoire, l'esprit du conquérant, continua le vieil homme en pointant son arme vers son apprenti.
-Ne vous inquiétez pas maître, lui répondit Itaki d'un air sûr de lui, je vais vous faire lâcher votre arme en peu de temps!
Puis l'adolescent en pleine croissance fonça vers le vieillard son épée en bois pointée sur son adversaire.


Après deux longues heures à essayer de vaincre son maître, Itaki n'avait toujours pas réussi à faire tomber l'arme du vieillard. Il avait donc dû quitter la salle d'entraînement, sans avoir dîner, pour rejoindre Azuri comme promit à la lisière de la mince forêt qui était située entre la maison d'Itaki et du village d'Arithamir. Il s'agissait du village d'où venait Azuri, un petit village, neutre qui ne recherchait aucun conflit. L'adolescent adorait marcher sur ce sentier car la vue poétique y était plus qu'impressionnante. Les arbres ne cachaient rien du ciel bleu, des minces nuages et du soleil qui plombait sur toute la contrée. Son ventre le torturait par la faim mais il ne s'inquiétait pas car à chaque fois qu'Azuri et lui se rencontraient, son ami avait toujours du pain pour lui, parce que sa mère était boulangère. Puis, le garçon alla s'asseoir sur un rocher où son rival de tout les jours devait l'attendre. Un petit lièvre s'approcha alors d'Itaki, cherchant de la nourriture. L'adolescent eu envit pendant quelques secondes d'être un lapin qui pourrait se faufiler partout et voler les denrées du village pour le ventre plein sur son festin. Le rêveur sortit de son imaginaire lorsqu'un bruit fît enfuir le rongeur. Là sur une branche, d'un air fier de guerrier, se tenait Azuri Devlos. L'épéiste ne possédait que 17 ans et déja, il était extrêmement habile de son arme. De soyeux cheveux bleutés tels le ciel et des yeux d'un bleu encore plus sombre ajoutait au garçon une beauté incomparable. Le jeune adulte musclé avait toujours été populaire au près de la gente féminine ce qui rendait souvent Itaki jaloux. De plus, Azuri était meilleur à l'épée que son ami mais jamais Itaki ne s'était plein de cette différence de force. Au contraire, il adorait s'entrainer avec le garçon d'Arithamir, Azuri était pour lui comme un frère.
«Mais quelle mine tu fais, tu n'es pas content de me voir. En plus tu es si maigre, ce vieux fou ne te nourri donc pas? Allez prends-ça! » déclara le garçon en lançant un morceau de pain au jeune affamé qui faillit échapper sa pitance. Puis Azuri sautait de son perchoir pour se dresser devant Itaki. À chaque fois que le jeune garçon voyait son ami, il était impressioné de sa grandeur. Puis le garçon se précipita dans les bras d'Azuri content de le revoir.
«Je savais que tu étais content petit malin, maintenant mange vite avant que tu ne meures de faim. De plus, tu es mieux d'être en forme pour notre entraînement de cet après-midi, je vais te montrer mes nouvelles techniques, répliqua Azuri d'un air de défi.
Itaki eu tôt fait d'engloutir son repas qu'il prit son épée en bois pour commencer son entraînement.
-Tu ne changeras donc jamais Azuri, cette fois-ci, j'ai aussi une technique spéciale, je vais te battre à plat de couture, répondit Itaki en acceptant le défi.
-Ha ha, alors prépares-toi j'arrive! »
Non loin de la scène se tenait silencieusement, un homme tout vêtu de noir. Il observait sa victime, celle que son employeur lui avait demandé d'abattre. Si jeune et si fougueux, ''ce sera un plaisir de le tuer'' se dit l'assassin. Ce dernier sourit en remarquant l'ouverture flagrante que sa proie venait de faire. Puis il prit une dague et la lança en direction du coeur d'Itaki Okuho.

À suivre dans l'épisode 2: Affrontement dans les bois, le phénix se réveille.

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